Les Acteurs de la Compétence, anciennement appelé Fédération Française de la Formation est l'organisation professionnelle représentative de la filière du développement des compétences. On retrouve dans leur étude des constats et des propositions pour la présidentielle 2022 sur :- L’investissement dans les compétences des salariés- L’insertion professionnelle durable des jeunes- Et la formation pour faciliter les transitions professionnelles.
Zola vous en parle et fait ressortir les messages clés à retenir ! 😉
Retrouvez l’étude originale ici ;
On le sait, le manque de compétence est un frein à la croissance d’une entreprise. 41% des dirigeants français estiment qu’il s’agit du principal élément qui peut ralentir leur croissance.
À votre avis, pourquoi ? 🧐
C’est simple !
📄 Depuis 2018, les entreprise de plus de 50 salariés doivent puiser dans leurs fond propre pour financer leur plan de développement des compétences puisqu’elles n’ont plus accès au fond de mutualisation.
Manque d’incitation au développement des compétences, accès à la formation continue inégalitaire, construction individuelle et trop autonome du CPF, le constat est peu optimiste pour l’investissement dans la formation en continue et dans le développement des compétences de ses salariés en France...
💡 La solution ?
Les acteurs de la compétence proposent de faire bénéficier toutes les PME d'un crédit d'impôt de 30 % sur l'ensemble les dépenses de formation inscrites au plan de développement des compétences et pour les formations certifiées Qualiopi.
2ème étape, favoriser la co-construction salarié / employeur du CPF pour instaurer un dialogue entre les salariés et les entreprises. L’objectif, est de définir et identifier les formations professionnelle et les compétences à développer qui profitent aux deux parties en choisissant des formations co-financé via le CPF.
Là, vous vous dîtes sûrement : “Ok, mais ça m’apporterait quoi à moi ?”
- Faire concorder le développement des compétences des salariés et les besoins de l’entreprise. Enfin un processus de co-construction !
- Possibilité pour les PME d’acheter des formations éligibles en co-investissement avec ses salariés : obtenir un financement complémentaire pour mettre en place une véritable démarche d’évolution professionnelle qui profite aussi à l’entreprise (pour les formations certifiantes ou non).
Le manque de sollicitation et d’incitation à se former est faible pour les salariés en poste, cependant il l’est aussi chez les demandeurs d’emploi et les personnes en transition professionnelle.
Pas besoin de vous le préciser...
📄 Les principales raisons de ces emplois non pourvus sont le déficit en formation et le manque de compétences des candidats par rapport aux besoins de l'entreprise. Entre le 3e trimestre 2021 et le 4e trimestre 2021 le taux d'emploi vacant augmente nettement : +0,4 point dans les secteurs de l'industrie, du tertiaire marchands, et du tertiaire non-marchand.
De ce fait, le marché du travail fait face à des tensions de recrutement. Les demandeurs d’emploi sont confrontés à une diminution d’opportunités pour acquérir de nouvelles compétences, et les entreprises ne trouvent donc pas chaussures à leur pied en termes de profils... En bref, un cercle vicieux.
💡 La solution en 3 points clés ?
- Renforcement du recours au POE pour les demandeurs d’emploi ;
- Engagement des demandeurs de d’emploi de s’inscrire dans un parcours de formation dès le 1er jour de la période de chômage ;
- Abondement du CPF par les collectivité publiques pour pouvoir répondre à des besoins de compétence au niveau national et territorial.
Pour vous RH 🔎 :
- Pouvoir accueillir des nouveaux salariés qualifiés pour le poste : Diminution de l’écart entre les compétences attendus par l’entreprise pour le poste et les compétences du salariés souvent insuffisantes
- Diminuer massivement les tensions de recrutements
- 💡En tant que RH, vous pourrez préparer des fiches métiers proposant les formations nécessaires à l'adaptation à votre poste de travail pour un candidat demandeur d’emploi (et bénéficier d'aides).
Rien de neuf, la formation et le développement des compétences est tout aussi important pour les jeunes, afin de leur garantir une insertion professionnelle durable qui répond aux attentes et aux besoins des structures.
📄 Stéphane Lardy, directeur général de France compétence : ”On remarque donc tout de même l’essor de l’apprentissage en France. Cependant des incertitudes règnent à cause de l’approche de la fin des aides exceptionnelles à l’embauche des alternants pour les entreprises et du déficit budgétaire de France compétences.”
Levier crucial pour les entreprises, recruter des alternants permet d'identifier des profils à haut potentiel et de les former sur le long terme, notamment sur des postes où les tensions de recrutement sont présentes. Il s’agit d’un véritable enjeu pour l'emploi, la compétitivité des entreprises et la réponse à la pénurie de talents qualifiés.
💡 La solution pour le maintien de cette dynamique ?
Les acteurs de la compétence souhaitent prolonger le dispositif d'aides exceptionnelles à l’embauche des apprentis jusqu’au 31 décembre 2022.
De plus, ils souhaitent définir un dispositif de soutien à l’embauche d’apprentis à compter du 1er janvier 2023 à savoir : l’égalité de traitement pour les apprentis, la visibilité et la stabilité pour les jeunes et les entreprises.
Vous vous sentez concerné 🔎 ?
- Les dispositifs de financement proposés permettent de continuer à insérer sur le marché des personnes compétentes et qualifiées, plus accessible financièrement pour les PME ;
- Les apprentis sont des salariés employables et participent à la redynamisation du marché et à remédier aux tensions de recrutement ;
- Le transfert des compétences entre le tuteur et son alternant permet de former un véritable expert qui entrera déjà formé sur le marché du travail : nous entrons dans une véritable logique de création de talents.
Pour info :
💡Initiative publique à retenir - le plan de réduction des tensions de recrutement.
Ce plan de réduction des tensions de recrutement c'est :
- 600 millions € investis pour former 350 000 salariés supplémentaires et leur permettre d’adapter leurs compétences aux besoins des entreprises face aux mutations économiques et technologiques ;
- 560 millions mobilisés pour augmenter la formation des demandeurs d’emploi vers les métiers en tension : Objectif : former 1,4 million de demandeurs d’emploi en 2022 ;
- 240 millions mobilisés pour encourager les entreprises à former des demandeurs d’emploi de longue durée
Pour aller plus loin :