La question peut paraître rhétorique car tout est fait dans les espaces de coworking pour améliorer le bien-être des collaborateurs et l’expérience employés. Ces espaces sont connus pour leur grande flexibilité et pour l’offre grandissante de services qui vient apporter une plus-value professionnelle et personnelle aux membres de ces espaces. Pour séduire les utilisateurs, les espaces s’envisagent plus émotionnels et viennent répondre aux nouvelles exigences des employés.
Dans le travail du monde d’après, il n’est plus question de continuer à être porté par des indicateurs de performance. La quête de sens et la qualité de vie deviennent les nouveaux moteurs des salariés français.
Quel rapport ont les Français au travail ?
Selon une étude IFOP décryptée dans l’Obs, la transformation est vertigineuse. Si les salariés Français jugeaient le travail comme « très important dans leur vie » en 1990, ils ne sont plus que 21% en 2022. Le rapport au travail a considérablement changé en quelques décennies, et l’expérience du Covid aura fait se poser les bonnes questions aux générations actuelles comme futures. Une tendance qui se constate dans plusieurs pays européens.
Ainsi la vie de famille, les amis, les activités de développement personnel… ont repris une place centrale dans la vie des Français. Cette place renouvelée laissée aux questionnements de soi, de l’avenir et de ses envies, n’est pas sans conséquences pour le monde du travail puisqu’elle amène à réinterroger son activité, la pertinence des indicateurs de performances et encore plus la question de l’équilibre personnel et professionnel.
Face à ces mutations profondes, plus questions de perdre du temps dans les transports, de se déplacer au bureau par convenance plutôt que par besoin ou envie, de subir son outil de travail plutôt que de le choisir en fonction de son activité…
À quoi doit ressembler l’espace de travail idéal de demain ?
L’espace de travail de demain doit avant tout s’adapter aux besoins de ses utilisateurs ou coworkers, que ce soit en matière de services, d’usages et de flexibilité. Il doit également être capable de se réinventer pour proposer une expérience renouvelée. Ainsi par exemple, l’accueil des bureaux, traditionnellement limité à sa fonction première, doit envisager une approche différenciée et proposer tant des flux dédiés pour l’accueil des collaborateurs, que des espaces d’attente pour les visiteurs, des espaces de livraisons et de stockage pour l’envoi et la réception de colis, des espaces expérientiels de présentation de la marque, des espaces informatifs…
L’espace de travail de demain doit aller au-delà de sa simple dimension fonctionnelle pour proposer des expériences personnalisées. Il doit être créatif et générateur de valeur.
Enfin, l’espace de travail du futur doit être véritablement agile et être capable de s’adapter aux contraintes externes. On pense ici aux espaces de coworking et de bureaux flexibles qui durant la crise du covid ont continué à recevoir leurs membres grâce à la mise en place de règles sanitaires strictes ; ou encore à la façon dont ces derniers se sont adaptés au travers d’opérations « spécial grèves », pour continuer à accueillir leurs collaborateurs. Près de 200 espaces de coworking parisiens ont alors modifié leurs horaires d’ouverture et de fermeture pour allonger les plages horaires d’accessibilité aux locaux, baissés le coût de location de leurs espaces jusqu’à offrir pour certains la gratuité, ou encore offert des petits-déjeuners. Autant de dispositifs originaux qui participent à renforcer l’expérience collaborateur.
Faut-il pousser le principe de bien-être ?
Certains espaces de coworking et de bureaux opérés considèrent véritablement le bien-être de leurs membres comme crucial et développent toute une gamme de services originaux. C’est le cas par exemple des espaces Narma-re qui sont tournés vers la santé et le bien-être. Ainsi, au-delà de proposer des ateliers, conférences et autres événements dédiés au bien-être et à l’estime de soi, ils invitent à travailler debout, en pédalant ou en faisant des séances de cross training.
L’objectif ? Lutter contre la sédentarité et inciter les membres à expérimenter différentes positions de travail durant leur journée. L’activité physique des vélos bureaux permettrait en effet de lutter contre les douleurs et d’agir en prévention. Le petit plus, l’électricité générée en pédalant sur ces espaces de travail permettrait de recharger tablettes et téléphones portables.
Et pour vous, à quand l’adoption d’espaces de travail bien-être dans votre quotidien ?
