La QVT est souvent associée à des éléments comme les conditions de travail, le bien-être l’environnement de travail.
Néanmoins, nous avons tendance à oublier que le stress et l’anxiété liée au droit à l’erreur en entreprise font également partie des éléments qui participent à la qualité de vie au travail.
En quoi consiste le droit à l’erreur en entreprise ? Quels sont les bénéfices du droit à l’erreur en entreprise ? Quelles sont ses limites ? Zola, outil GPEC, répond à vos questions et vous explique comment instaurer le droit à l’erreur en entreprise.
En quoi consiste le droit à l’erreur en entreprise ?
Le droit à l’erreur en entreprise correspond la marge que vous accordez à vos collaborateurs de se tromper, et des potentiels risques que vous leur permettez de prendre.
En pratique, le droit à l’erreur est un état d’esprit que vous véhiculez au sein de votre entreprise pour faire ressentir à vos collaborateurs que l’erreur est un droit et qu’il ne s’agit pas d’une fatalité.
L’objectif du droit à l’erreur n’est pas de banaliser les erreurs commises en entreprise, mais de les dédramatiser et de les transformer en force, afin de réduire les risques de surinvestissement au travail. En effet, plus une erreur est aperçue et communiquée rapidement, plus vous disposez d’une certaine marge de manœuvre et de différentes possibilités pour remédier à cette situation.
Quels sont les bénéfices du droit à l’erreur en entreprise ?
Aussi fou que ça puisse paraître, force est de constater que le droit à l’erreur et l’erreur en elle même en entreprise contiennent de nombreux bénéfices !
En effet, permettre le droit à l’erreur permet de nombreux avantages :
- Développement d’une culture de l’apprentissage : L’apprentissage, quel que soit l’âge, l’activité professionnelle ou le niveau de hiérarchie passe inévitablement par l’erreur. Vous ne pouvez pas faire progresser vos collaborateurs et développer leurs compétences sans leur permettre de se tromper. C’est aussi de cette manière qu’ils apprendront et qu’ils seront plus préparés face à des situations contraignantes.
- Instaure un climat de confiance : Permettre le droit à l’erreur, c’est aussi développer la confiance que vos collaborateurs ont en leur manager. Les salariés se sentiront d’avantages en sécurité face aux problèmes qu’ils rencontreront et pourront vous en parler librement afin de discuter d’une solution. En plus de favoriser la confiance au sein de l’entreprise, vous renforcer leur confiance en soi. Vos collaborateurs n’auront plus peur de prendre des risques, d’être créatif et de sortir de leur zone de confort. Il est également important de s'engager dans la prévention des RPS en mettant en place des indicateurs RPS spécifiques.
- Améliore la communication : La communication internet est un pilier au sein de l’entreprise et dans les relations interprofessionnelles. Il est indispensable d’adapter son discours à chaque situation, et le droit à l’erreur permet de renforcer une communication transparente entre les collaborateurs et leur manager.
Quelles sont les limites du droit à l’erreur en entreprise ?
Il est important de connaître les bénéfices que peut apporter le droit à l’erreur en entreprise, néanmoins, il faut être conscient de ses limites.
En effet le droit à l’erreur peut entraîner certains inconvénients :
- Une banalisation de l’erreur : La banalisation de l’erreur pour vos salariés peut être un véritable fléau. Vous devez trouver le bon équilibre entre permettre le droit à l’erreur et souligner les risques qu’il peut engendrer. En effet, cela ne doit pas représenter une source de stress pour vos collaborateurs, mais ils doivent être conscients de l’impact de leurs actions et des conséquences de leurs erreurs.
- Une répétition des erreurs : Si vos collaborateurs ne prennent pas suffisamment au sérieux l’impact de leurs erreurs sur l’organisation et ce qu’elles peuvent entraîner, ils risqueront de répéter certaines erreurs. En tant que manager, vous devez donc être suffisamment ferme mais également aider vos collaborateurs à ne plus répéter cette erreur en favorisant la culture de l’apprentissage en continu, et en trouvant des solutions ensemble.
- L’augmentation des coûts pour l’entreprise : Inutiles de le dire, certaines erreurs peuvent coûter cher pour votre entreprise. Une répétition d’erreur peut entraîner des pertes financières, une baisse de la productivité, des coûts supplémentaires pour remédier aux conséquences des erreurs…
Comment instaurer le droit à l’erreur en entreprise ?
Pour instaurer le droit à l’erreur vous devez mettre en place différentes actions :
- Développer l’apprentissage en continu : L’erreur passe tout d’abord par l’apprentissage, vous devez donc encourager vos collaborateurs à développer leurs compétences et leurs capacités pour leur permettre d’évoluer.
- Créer des moments d’échange : Le droit à l’erreur passe aussi par une communication transparente. Vous devez donc communiquer avec vos salariés sur leurs actions, leurs points forts, leurs succès, les difficultés qu’ils ont rencontrées lors d’un projet… C’est de cette manière qu’ils se sentiront plus libres à communiquer sur leurs erreurs en étant dans une démarche de résolution du problème.
- Favoriser la formation professionnelle : Vous devez certes instaurer le droit à l’erreur, mais également faire le maximum pour éviter certaines erreurs. Il est donc indispensable d’investir dans la formation professionnelle et le développement des compétences pour apporter à vos collaborateurs toutes les connaissances dont ils pourraient avoir besoin, ou dont ils manquent.
- Valoriser les succès et les apprentissages : Une erreur ne doit pas être criée sur tous les toits, cependant la leçon et l’apprentissage que le collaborateur en aura tiré doit l’être ! Vous devez encourager vos collaborateurs à communiquer sur leurs succès et sur les difficultés qu’ils sont amenés à rencontrer, mais également de quelle manière ils sont sortis de cette situation.